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PISCINES

 

« Nous fabriquons un monde où beaucoup auront des piscines non désirées et d’autres des puits asséchés. Comme par le passé les repas de famille s’éternisent, seuls les adultes ont le droit à la parole et, comme par le passé, ils sortent de table à 18 heures, repus qu’ils sont, ils ne tiennent pas à prendre de décisions qui pourraient compromettre le prochain repas de famille. » Patrick Santoni.


Les piscines parlent de l’obscurantisme de nos sociétés occidentales face à l’avenir, prises au piège d’une économie de jouissance: il n’y a plus de place pour le désir, l’éthique.
De la Tesla explosée à la tâche, en passant par l’enfant, tout accuse ce qui précède la capture du moment figuré et forclos la notion de choix. Néanmoins cette accusation, déjà muette est rendue inaudible par les implacables piscines et leur neutralité répétitive et objective.
Ce non lieu, l’artiste l’interroge aussi formellement jouant le jeu de produire pour certaines des œuvres, des versions NFT pour Horizon world*, le monde d’à côté.
En guise de réponse face à l’opacité, au mur, à la perte de sens, à la confrontation à l’absurde, un possible surgit : plus qu’un espoir, la conjugaison d’une expectative et d’un reste du futur.
La tâche indélébile d’un tiers inconnu, détachée de la surface et dont la trace est à venir plonge les temps passés, présents et futurs dans « autre-chose » et nous ouvre une porte vers un monde autre plutôt qu’un autre monde.


* Nom donné au métavers par son créateur, Marc Zuchenberg.

 

 

 

PISCINES PRÉAMBULES

 

Une trajectoire ne peut exister sans préambule. Aux origines des piscines, il y a cet inventaire archéologique de l’époque, des lieux que je traque tel un anthropologue, les traces d’une espèce sur le point de disparaître.

Sous le ciel bleu, insouciant, demeures abandonnées et êtres invisibles au spectateur – mais pourtant présents – forment un corpus d’objets gisants, comme sur le point de s’effacer.

 

 

 

PISCINES ÉPILOGUES

 

Nos manipulations du monde en font-elles un monde imaginaire ? Fins après la fin, presque outre-fins, les épilogues des piscines mettent en regard des images reconstruites de lieux qui n’existent pas réellement et l’élément piscine qui légitime par neutralisation.Entre nous et le monde il y a les piscines, entre les piscines et le monde il y a la main de l’homme et sa capacité de dématérialisation et d’invention. Ainsi un homme, un enfant = un père et un fils, une image d’Épinal. Et pourtant... Ces images numériques imprimées sur papier fine art dont la narration est montée de toutes pièces, figurent les non-lieux dans les lieux et un quant à soi généralisé.

 


 

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